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En Camargue - © M. Cris­to­fani / Coeurs de na­ture / SIPA

Tour du Valat

Sansouires inondées - © D. Cohez / TdV
Sansouires inondées - © D. Cohez / TdV
En Camargue - © M. Cris­to­fani / Coeurs de na­ture / SIPA
En Camargue
Aigrettes - © M. Cris­to­fani / Coeurs de na­ture / SIPA
Aigrettes
Spatule blanche - © M. Thibault
Spatule blanche - © M. Thibault
Vache de race Camargue - © D. Cohez / TdV
Vache de race Camargue - © D. Cohez / TdV
Leste à grands stigmas - © D. Cohez / TdV
Leste à grands stigmas - © D. Cohez / TdV
Au coeur de la Camargue, à proximité des marais du Vigueirat, le domaine de la Tour du Valat s’étend sur plus de 2 600 hectares dont 1 844 sont classés en réserve naturelle régionale. Les milieux protégés comprennent les marais temporaires, les montilles mais aussi de grandes étendues de sansouires. (lire la suite de l’article)
Le domaine de la Tour du Valat a été acquis en 1948 par Luc Hoffmann, qui quelques années plus tard fonde la station biologique de la Tour du Valat. La partie en réserve naturelle régionale a été classée en 2008.
Le site se situe en moyenne Camargue dans la partie fluvio-lacustre. Elle a été formée par des anciens méandres du Rhône d’Ulmet, encore visibles sur certains marais longilignes et par un ancien cordon littoral, situé au sud, au niveau de la Cabane rouge. L’endiguement du Rhône a fortement modifié le fonctionnement hydrologique de la Tour du Valat en stabilisant les milieux. Les nombreuses infrastructures hydrauliques établies au fil du temps (100 km de canaux sur le site) impactent le fonctionnement des écosystèmes mais remplacent aussi les anciennes divagations du fleuve en apportant de l’eau douce. Les milieux présents sont les marais temporaires, semi-permanents ou permanents, les sansouires et prés salés, les montilles (pelouses sèches) et les boisements (orme, frêne, peuplier, chêne pubescent, tamaris). Les habitats d’intérêt communautaire représentent 87 % de la superficie.
Pour la flore, 590 espèces de plantes ont été inventoriées dont 5 sont protégées au niveau national et 13 au niveau régional. Une espèce est considérée comme vulnérable au niveau mondial, l’étoile d’eau à nombreuses graines (Damasonium polyspermum). La Tour du Valat abrite également les plus fortes stations de France continentale pour la cresse de Crête et les seules stations camarguaises de salicaire à trois bractées.
Parmi les 1600 espèces d’invertébrés inventoriées, plusieurs présentent un intérêt patrimonial fort, une espèce d’odonate est vulnérable au niveau européen, le leste à grands stigmas et une autre est inscrite en annexe II de la directive habitat, la cordulie à corps fins.
Trente espèces de poissons ont été inventoriés avec en particulier l’anguille. Huit espèces d’amphibiens sont présentes dont le pélobate cultripède. Quatorze espèces de reptiles ont été identifiées dont la cistude d’Europe et le lézard ocellé.
Parmi les 317 espèces d’oiseaux déjà observées sur le site, 70 se reproduisent régulièrement. Le site présente un intérêt particulier pour la reproduction des hérons paludicoles et arboricoles, de la glaréole à collier, pour les stationnements migratoires des spatules blanches et autres échassiers, pour l’hivernage des anatidés et grands aigles, etc.
Code : 
RNR1
Département : 
Bouches-du-Rhône
Communes : 
Arles
Conservateur : 
Damien COHEZ
Code INPN : 
FR9300057
Code WDPA: 
555514399

Espèces mentionnées dans le périmètre de la réserve
(listes non exhaustives)

 
 

Sources des données : Observatoire des Réserves naturelles / INPN

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