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Car­re­let à la pointe Saint-Clé­ment, Es­nandes - © T. Tros­sat / Coeurs de Na­ture / SIPA

Baie de l'Aiguillon (Charente-Maritime)

Envol de limicoles - © T. Trossat / Coeurs de Nature / SIPA
Envol de limicoles
Barques sur le chenal vieux, Saint-Michel en l'Herme - © T. Trossat / Coeurs de Nature / SIPA
Barques sur le chenal vieux
La baie à marée basse - © T. Trossat / Coeurs de Nature / SIPA
La baie à marée basse
La baie de l’Aiguillon s’étend sur deux départements, la Charente maritime et la Vendée et a fait l’objet de deux classements successifs en réserve naturelle.
Entre terre et mer, entre eau douce et eau salée, entre homme et nature, les interactions sont nombreuses dans la baie de l’Aiguillon, gracieuse transition du continent à l’océan. Au rythme quotidien des marées, le paysage évolue, d’une baie dominée par de gigantesques vasières ou ne laissant apparaître que de vastes prés salés, jusqu’à l’immersion quasi totale de la baie cantonnée par des digues érigées par l’homme. La baie de l’Aiguillon constitue ainsi un site rare et remarquable, représentatif des prés salés atlantiques entourant une immense vasière. (lire la suite de l’article)
L’habitat de ces prés salés incite au développement d’une flore typique regroupant notamment la puccinellie maritime, l’obione, les salicornes, l’aster maritime, la lavande de mer qui constitue la première ressource alimentaire pour les anatidés herbivores tel que l’oie cendrée, la bernache cravant et le canard siffleur. Sur les rives de la Sèvre niortaise, on aperçoit des roselières à phragmites, à scirpes ou bien encore des zones dominées par le jonc de Gérard, végétation typique des milieux saumâtres (confrontation d’eau douce et d’eau salée). Enfin, des orchidées comme les très belles ophrys abeilles et ophrys araignées apparaissent sur les dunes de sable coquillier de la pointe de l’Aiguillon.
Côté faune, la vasière héberge une forte concentration de mollusques, de vers marins et de crustacés, le milieu aquatique accueille entre autre de nombreux poissons (soles, bars, anguilles…) tandis que les insectes et les araignées préfèrent coloniser les milieux salés. Cependant l’intérêt faunistique de la réserve réside dans son exceptionnelle richesse ornithologique avec d’importantes populations de limicoles et d’anatidés en hivernage ou en escale migratoire. La baie de l’Aiguillon est ainsi le premier site d’hivernage national pour la barge à queue noire et l’avocette et le second pour le bécasseau maubèche. Elle joue également un rôle primordial lors des migrations pour d’autres espèces : le bécasseau maubèche, le grand gravelot ou encore le chevalier gambette.
Une des missions des gestionnaires de ce site d’exception est de sensibiliser le grand public à la préservation de cette biodiversité à travers des animations et des visites guidées ou libres.
Code : 
RNN146
Département : 
Charente-Maritime
Communes : 
Charron
Esnandes
Marsilly
Conservateur : 
Jean-Pierre GUERET
Code INPN : 
FR3600146
Code WDPA: 
178224

Espèces mentionnées dans le périmètre de la réserve
(listes non exhaustives)

 
 

Sources des données : Observatoire des Réserves naturelles / INPN

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