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Néouvielle







Il y a 300 millions d’années, le granite du Néouvielle est né d’une intrusion de magma dans les profondeurs de la terre. Des phases successives d’érosion et de soulèvement l’ont peu à peu dégagé et modelé, les cols et brèches se localisant dans le réseau de fractures du granite. (lire la suite de l’article)
Mais ce sont les glaciers du quaternaire, il y a quelques dizaines de milliers d’années, qui ont modelé le paysage actuel. La glace a sculpté le granite en cirques à fond plat séparés par des arêtes en "chenille", a creusé les lacs et déposé les moraines. L’abri d’une haute crête, du pic de la Munia à l’Arbizon, et l’exposition générale du massif orienté au sud, confèrent à la réserve naturelle un micro climat plus chaud et plus sec, à l’origine du relèvement des limites de la vie. Le pin à crochets atteint ses records d’altitude (2600 m) et le crapaud accoucheur vit jusqu’à 2400 m, en restant têtard pendant près de 10 ans.
L’arbre du Néouvielle est le pin à crochets. Il tire son nom d’un petit crochet caractéristique qui écussonne les écailles de son cône. Ces mosaïques de bosquets de pins, de landes à rhododendrons et de pelouses sont le refuge d’une multitude de passereaux : rouge-queue, venturon, pipit et bec-croisé. Ce dernier oiseau porte bien son nom, son curieux bec aux mandibules croisées lui permet en effet d’extraire les graines des cônes de pin en écartant les écailles. De nombreux arbres secs pourraient faire croire que la forêt dépérit. Il n’en est rien. La mortalité naturelle des arbres se conjugue au climat sec du Néouvielle qui ralentit la décomposition du bois. Les arbres secs sur pied subsistent des années durant, offrant gîte et couvert aux insectes xylophages.
La flore de la réserve naturelle est également très riche : 1 250 plantes vasculaires dont une vingtaine d’espèces très rares pour les Pyrénées, en particulier des espèces reliques témoins des glaciations passées. L’eau est ici très présente et source de diversité biologique. Les milieux aquatiques ont fait la célébrité de la réserve naturelle dans le monde scientifique : 571 espèces d’algues décrites et les deux tiers des espèces françaises de sphaignes. Lacs et torrents abritent deux célèbres animaux endémiques pyrénéens : le desman, petit mammifère aquatique proche de la taupe et l’euprocte, voisin des tritons, qui affectionne les eaux claires et froides.
L’arbre du Néouvielle est le pin à crochets. Il tire son nom d’un petit crochet caractéristique qui écussonne les écailles de son cône. Ces mosaïques de bosquets de pins, de landes à rhododendrons et de pelouses sont le refuge d’une multitude de passereaux : rouge-queue, venturon, pipit et bec-croisé. Ce dernier oiseau porte bien son nom, son curieux bec aux mandibules croisées lui permet en effet d’extraire les graines des cônes de pin en écartant les écailles. De nombreux arbres secs pourraient faire croire que la forêt dépérit. Il n’en est rien. La mortalité naturelle des arbres se conjugue au climat sec du Néouvielle qui ralentit la décomposition du bois. Les arbres secs sur pied subsistent des années durant, offrant gîte et couvert aux insectes xylophages.
La flore de la réserve naturelle est également très riche : 1 250 plantes vasculaires dont une vingtaine d’espèces très rares pour les Pyrénées, en particulier des espèces reliques témoins des glaciations passées. L’eau est ici très présente et source de diversité biologique. Les milieux aquatiques ont fait la célébrité de la réserve naturelle dans le monde scientifique : 571 espèces d’algues décrites et les deux tiers des espèces françaises de sphaignes. Lacs et torrents abritent deux célèbres animaux endémiques pyrénéens : le desman, petit mammifère aquatique proche de la taupe et l’euprocte, voisin des tritons, qui affectionne les eaux claires et froides.
Code :
RNN4
Département :
Hautes-Pyrénées
Communes :
Aragnouet
Saint-Lary-Soulan
Vielle-Aure
Conservateur :
Olivier JUPILLE
Code INPN :
FR3600004
Code WDPA:
1527
Espèces mentionnées dans le périmètre de la réserve
(listes non exhaustives)
Sources des données : Observatoire des Réserves naturelles / INPN